La Commission des libérations conditionnelles du Canada refuse toute libération à Stéphanie Tanguay, condamnée l’an dernier à Joliette à trois ans de pénitencier.
Elle avait été reconnue coupable de négligence criminelle et de conduite avec les facultés affaiblies causant la mort de sa meilleure amie.
Le 7 novembre 2019, les deux femmes revenaient d’une fête bien arrosée lorsque le drame est survenu.
Le Journal de Montréal nous apprend que l’ex-infirmière auxiliaire de 39 ans a notamment menacé une codétenue avec un couteau de cuisine, a eu des altercations verbales et physiques avec d’autres, et a également eu des comportements sexuels inadéquats.
Tout ça serait consécutif aux séquelles avec lesquelles elle doit composer depuis l’accident.
Son traumatisme craniocérébral sévère lui cause une rigidité de la pensée, de l’impulsivité, des sautes d’humeur et de la désinhibition.
Stéphanie Tanguay pourra adresser une nouvelle demande de libération au début de 2025.