Un fraudeur règle ses comptes

Un résident de Notre-Dame-des-Prairies, Amir Boufiaf, règle ses comptes avec la justice en admettant sa participation dans plusieurs fraudes à l’égard de 15 ainés aînés dans plusieurs villes du Québec.

Alors qu’il devait subir son enquête sur remise en liberté aujourd’hui à Joliette il a plutôt choisi de plaider coupable à trois chefs d’accusation soit de fraude de plus de 5000$, d’avoir eu en sa possession des cartes de crédit et de débit de plusieurs institutions qu’il savait avoir été obtenues, fabriquées ou falsifiées par suite de la commission d’une infraction au Canada et de bris de condition.

Les gestes reprochés ont été commis entre le 1er juin  et le 3 juillet de l’an dernier.

Amir Boudiaf été arrêté en flagrant délit le 18 juin en Gaspésie avec deux complices alors qu’il s’était rendu récupérer la carte bancaire d’une victime.

Il a comparu détenu à Percé et a été remis en liberté par un juge le 23 juin.

La Sûreté du Québec ayant reçu plusieurs autres signalements de fraudes similaires, a débuté une enquête d’envergure visant l’accusé.

La preuve a permis de constater que le rôle d’Amir Boufiaf était de se rendre chez les 15 victimes, de récupérer leurs cartes bancaires et NIP en mains propres et de procéder aux retraits dans les guichets automatiques et aux achats de cartes de crédit prépayées dans les commerces.

L’accusé a été filmé par les caméras des guichets automatiques et des commerces pour les 15 fraudes. Bien qu’il portait un masque de procédure, il a pu être identifié par plusieurs policiers ayant interagi avec lui et par plusieurs victimes.

Les fraudes ont été commises à Trois-Pistoles, Mont-Joli, Saint-Pacôme, Saint-Pascal, Saint-Jean-sur-Richelieu, Val D’Or, Amos, Maria et Saint-Charles-Borromée et totalisent excatement 33 184,40$.

14 des 15 victimes ont été dédommagées par leur institution.

Le type de fraude mis de l’avant était de placer des appels téléphoniques et de se faire passer pour un représentant d’une institution bancaire et ainsi faire croire à la victime aînée que des transactions frauduleuses ont été effectuées dans son compte.

Quelques instants plus tard, un complice se rend au domicile de la personne aînée pour récupérer ses cartes bancaires et NIP et ensuite retirer de l’argent dans des guichets ou acheter des cartes de crédit prépayées.

À la suite du plaidoyer de culpabilité, le juge Parent a accepté de remettre Boudiaf  en liberté sous plusieurs conditions dont un engagement de 3000$ sans dépôt d’une tierce personne.

Un rapport présentenciel sera préparé dans le but d’aider le tribunal à déterminer la sentence à donner.

Amir Boudiaf reviendra en cour le 13 septembre pour les représentations sur la peine.

Il doit aussi comparaître au palais de justice de Percé, le 13 juin prochain pour d’autres dossiers de fraude.

AVEC LA COLLABORATION DE LANAUWEB