Transport scolaire : tous retiennent leur souffle

La rentrée scolaire sera potentiellement un casse-tête pour plusieurs parents cette année.

Alors que le gouvernement et les transporteurs scolaires de plusieurs régions du Québec sont en médiation pour trouver un terrain d’entente avant la rentrée, la nervosité se fait sentir de part et d’autres.

Patricia Rivest est présidente du Conseil central de Lanaudière CSN, qui représente plusieurs chauffeurs d’autobus scolaires et de berlines de la région.

Si les discussions achoppent, jusqu’à 300 000 élèves Québécois pourraient se retrouver sans autobus scolaire.

Les parents des Centres de services scolaires des Samares et des Affluents ont d’ailleurs déjà commencé à recevoir des courriels les prévenant qu’ils devraient peut-être trouver des solutions alternatives pour transporter leurs enfants à l’école.

Au printemps, les chauffeurs d’autobus scolaires et de berlines représentés par la CSN revendiquaient une amélioration notable de leurs conditions de travail, et un salaire de 25 $ l’heure.

Une pétition avait même été lancée sur le site Internet de l’Assemblée nationale.

On identifiait alors Lanaudière comme la région la plus touchée par la pénurie au Québec.

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