Quatre ans après le rapport Viens sur les relations entre les autochtones et les services publics du Québec, les initiatives demeurent morcelées et les progrès sur des réformes urgentes se font attendre, selon le Protecteur du citoyen.
À l’occasion de son premier rapport de suivi des actions formulées par la commission d’enquête, Marc-André Dowd souligne notamment que la surreprésentation persistante des enfants autochtones en protection de la jeunesse est loin de donner lieu aux correctifs qui s’imposent.
S’il constate des efforts pour améliorer les relations avec les services publics et leur accès, il note que de nombreuses priorités restent en suspens et font persister des iniquités, entre autres dans les services de la santé.
Le Protecteur du citoyen n’hésite pas à parler de racisme systémique et invite le gouvernement à le reconnaître.