Les pourvoiries se font entendre

À la veille des élections québécoises, la Fédération des pourvoiries du Québec demande des engagements clairs aux partis politiques afin d’assurer une meilleure cohabitation entre les pourvoiries et l’industrie forestière.

Cette année encore, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a augmenté les superficies rendues disponibles aux bénéficiaires de garantie d’approvisionnement tout en augmentant le réseau routier des exploitants forestiers.

Ce sont présentement plus de 400 pourvoiries au Québec qui sont touchées par cette situation qui s’aggrave d’année en année.

Daniel Karam, de la Pourvoirie du Lac Croche, au nord de Saint-Côme, rappelle que les politiciens doivent tenir compte de l’apport économique des pourvoiries dans leurs milieux.

Parallèlement, les pourvoiries de la région tirent bien leur épingle du jeu cet été.

La clientèle est au rendez-vous, et parsemée de gens qui hésitent encore à voyager en raison des risques associés à la COVID-19.

Daniel Karam, de la Pourvoirie du Lac Croche, au nord de Saint-Côme, le dit d’emblée : la pandémie a été difficile pour son entreprise.

Avec l’inflation, la reprise ne s’avère guère mieux.

Il s’inquiète d’autant plus que les relations sont parfois difficiles avec les entreprises forestières du territoire, en matière d’aménagement.

La semaine dernière, Tourisme Lanaudière dévoilait que selon un sondage maison de mi-saison réalisé auprès de ses membres, la plupart des entrepreneurs en hébergement avaient connu un été au-delà des attentes.

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