La prison à domicile pour une ancienne propriétaire de garderie de l’Assomption

L’ancienne propriétaire de garderie de l’Assomption, Najah Salhi, a reçu sa peine, le 3 juillet, pour avoir violenté quatre enfants de moins de 4 ans, qui étaient sous sa responsabilité.

Le juge Claude Lachapellle a condamné la dame de 51 ans à une sentence de 280 jours avec sursis et une probation de 18 mois.

Dans son jugement, la cour a indiqué ne pas croire l’accusée qui niait tous les gestes qui lui était reprochés.

Les gestes ont été notamment commis dans un contexte où les enfants refusaient de dormir lors de la période de sieste.

Lors des représentations sur sentence qui ont avaient eu lieu le 13 avril dernier, au palais de justice de Joliette, la Couronne avait réclamé neuf mois de prison à purger dans la société, l’obligation d’effectuer 240 heures de travaux communautaires, et une probation de deux ans.

Pour sa part, la défense avait suggéré plutôt une absolution conditionnelle. La Défense s’était dite aussi d’accord pour les 240 heures de travaux communautaires et la probation de deux ans.

Najah Sahli avait très longuement témoigné sur le calvaire qu’elle disait vivre depuis sa mise en accusation.