La Cour du Québec donne raison à des policiers du SPVR.

Au palais de justice de Joliette, le juge Louis-Phillipe Laplante donne raison à la police de Repentigny dans le cadre d’une intervention menée le 20 mai 2020 au parc de la Seigneurie, en lien avec le non-respect des consignes sanitaires.

Les policiers ont remis des constats d’infraction à 5 jeunes noirs qui jouaient au basketball alors que tous rassemblements même extérieurs étaient interdits.

On a alors parlé de profilage racial et une démarche de contestation des constats a été entreprise.

Selon le juge Laplante, l’intervention des policiers au parc de la Seigneurie était légale et justifiée compte tenu de la directive de la santé publique, en vigueur.

Puis rien n’a amené le juge à penser que la décision des policiers d’émettre des constats à ces jeunes était basée sur du profilage racial alors que l’intervention s’est faite dans les règles de l’art.

De plus, puis les jeunes ont admis s’être rassemblés dans le parc sans respecter la distanciation physique de deux mètres, le juge a décidé de maintenir les constats d’infractions émis à ce moment.

La Direction du SPVR a évidemment accueilli avec soulagement le jugement.

Le SPVR indique avoir toujours a toujours préconisé la sensibilisation bien avant l’approche punitive.

C’est d’ailleurs pourquoi, bien avant que les policiers donnent des constats d’infraction, ils ont pris le temps – par trois occasions différentes – d’avertir les jeunes et leur rappeler que les rassemblements dans les parcs étaient interdits.

Si le travail des policier(ère)s est de veiller d’abord et avant tout à la sécurité de la population, durant la pandémie, et encore aujourd’hui, la santé était parmi les priorités majeures.

C’est dans cet esprit que les policiers sont intervenus le 22 mai 2020 afin de faire respecter les directives de la santé publique pour éviter la propagation du virus.

C’est en prenant le temps de présenter ici les explications du juge et le travail effectué par les policiers pour sensibiliser les jeunes que le SPVR réitère son engagement à demeurer ouvert au dialogue avec la communauté repentignoise, en tout temps, et lorsqu’il fait face à des situations comme celle-ci qui peuvent être perçues différemment d’une personne à l’autre.