Homme abattu à Joliette: le policier n’avait pas le choix.

L’individu abattu par un policier à Joliette l’an dernier alors qu’il s’apprêtait à poignarder sa conjointe n’a pas laissé d’autre choix à l’agent d’agir comme il l’a fait selon le coroner Alain Manseau qui a enquêté sur ce drame survenu le 16 mars

Il avance que l’homme était en plein délire, psychotique et intoxiqué au cannabis.

Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux ils ont vu l’homme accroupit sur sa conjointe, pointant un couteau sur son abdomen.

L’individu n’a pas obtempéré aux ordres de lâcher son arme et c’est à ce moment qu’un des policiers a tiré deux balles dans sa direction.

Une seule l’a atteint mortellement au thorax.

La femme affichait des entailles au visage et sur ses membres.

Une semaine auparavant, le trentenaire a confié à sa conjointe entendre Dieu qui aurait dénoncé la présence de démons dans le corps de la jeune femme et qu’il fallait l’exorciser.

Le coroner Manseau ajoute que de tenter de blâmer l’acte policier pour un tir létal sur deux serait faire preuve d’inconsidération du temps de réaction nécessaire dans l’utilisation d’une arme à feu en situation de grande urgence.

Le Bureau des enquêtes indépendantes s’est chargé de l’enquête et aucune accusation n’a été déposée contre le policier qui a tiré.