Hadj Brahim Deramchi: des procédures qui s’éternisent.

Ce n’est pas demain la veille qu’Hadj Brahim Deramchi, un montréalais de 43 ans, subira son deuxième procès pour des infractions de nature sexuelle.

On parle de 23 accusations pour des faits qui se seraient déroulés entre le 1er octobre 2014 et le 22 septembre 2016 à Joliette et à Montréal et implique des jeunes âgés entre 9 et 14 an à l’époque.

La cause a été de nouveau reportée au 1er septembre, le temps que l’accusé se déniche un nouvel avocat.

Depuis le début de procédures, plusieurs procureurs se sont succédés.

Lors de l’audience d’aujourd’hui le juge Michel Bellehumeur a suggéré à quelques reprises à l’accusé de réfléchir à la possibilité de régler le dossier en plaidant coupable à certains chefs, compte tenu de la détention préventive.

Il est derrière les barreaux depuis septembre 2016.

L’accusé continue de nier l’entièreté des gestes.

Si un procès devait avoir lieu, il pourrait durer au moins cinq semaines.

Au terme d’un premier procès, d’Hadj Brahim Deramchi le juge Normand Bonin, l’avait été condamné à une peine globale de neuf ans d’incarcération, en décembre 2019.

La cause a été portée en appel et le plus haut tribunal de la province a donné raison à l’accusé.

Il avait plaidé qu’il avait été privé de la possibilité d’être représenté par l’avocat de son choix et de présenter une défense pleine et entière.

Avec la collaboration de Guy Latour Lanauweb.

Photo: Lanauweb