Alexandre Boudreau-Chartrand, reconnu coupable du meurtre non-prémédité de sa conjointe, Andréanne Ouellet, en septembre 2021 à Saint-Donat, devra purger au moins de 13 ans de pénitencier avant d’être admissible à une libération conditionnelle.
Le juge Éric Downs, de la Cour supérieure, s’est donc rangé, lundi matin, à la suggestion faite par la jury.
Lors des plaidoiries sur la peine, le 24 octobre, la Couronne, avait réclamé un minimum de 15 ans contre 11 pour la Défense.
Le juge a relevé plusieurs facteurs aggravants dans ce dossier soit la nature et la gravité intrinsèque de l’infraction et des circonstances dans lesquelles le geste a été commis, le contexte de violence entre conjoints, le fait que le meurtre ait eu lieu dans la résidence de la victime, ainsi que les comportements de l’accusé après le crime.
Pour le magistrat, l’absence d’antécédent judiciaire, le fait que l’accusé était un actif pour la société avant le drame ainsi qu’une amorce de prise de conscientisation chez l’accusé sont quelque uns des facteurs atténuants.
Rappelons que les 12 membres du jury ont rendu un verdict unanime, le 30 septembre. La Défense avait plaidé que la victime, sous l’effet de substances, a chuté dans un escalier, s’infligeant des blessures mortelles.
Les jurés ont accrédité la thèse de la couronne selon laquelle la jeune femme est décédée de traumatismes multiples à la tête causés par un ou des objets contondants.