Martin Charland, un résidant de 65 ans de Terrebonne, écope d’une peine de 5 ans de pénitencier et est déclaré délinquant à contrôler pour une période de 10 après sa remise en liberté.
Il a plaidé coupable la semaine dernière à Laval, à un chef de possession de pornographie juvénile et à des accusations de non-respect d’un engagement devant la cour. C’est que l’individu a de nombreux antécédents en matière d’agression à l’endroit de mineurs remontant à près de 40 ans et impliquant au moins 14 victimes.
Un rapport d’un psychiatre conclut à un risque élevé de récidive à caractère sexuel, principalement de récidive d’infractions sexuelles sans contact. En 2018, il a été condamné à quatre ans de pénitencier pour production et possession de pornographie juvénile. Il a été libéré d’office en avril 2021, mais s’est fait prendre pour avoir eu du matériel décrivant des enfants.
Libéré en juin 2022, il a brisé ses conditions. En mars 2023, sa conjointe l’a dénoncé aux policiers en découvrant des photos d’enfants âgés de 2 à 12 ans dans une tablette.