Certains observateurs de la scène politique qualifient de prix de consolation l’offre fédérale aux provinces sur les transferts en santé.
On parle d’un financement haussé à 24%, donc bien loin du 35% exigé l’équivalent de 28 milliard $ supplémentaires annuellement.
L’offre sur la table prévoit une injection de 4,87 milliards $ annuellement à l’échelle du pays.
Notre expert, Mathieu Bélanger, enseignant en sciences politiques au Cégep de Lanaudière à Terrebonne, rappelle qu’Ottawa a les mains libres quant à son pouvoir de dépenser.
L’annonce d’hier ne règle en rien les problèmes à long terme.