Madame Chantal, cette enseignante qui avait terrorisé des élèves de première année avant d’être embauchée cet automne dans une école à Joliette, pourrait perdre son brevet d’enseignement.
C’est que le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, vient de mandater un comité d’enquête pour statuer sur son sort.
Le comité dispose maintenant de 15 jours ouvrables pour se prononcer sur la pertinence de suspendre le brevet de l’enseignante pendant la durée de l’enquête, qui, elle, pourrait s’échelonner sur plusieurs mois.
Le Centre se service scolaire des Samares maintien avoir ignoré que l’enseignante embauchée est la même qui a sévit à Sainte-Marthe sur le Lac.
La loi 47, qui renforce les mesures de protection des élèves, prévoit désormais que les dossiers disciplinaires des enseignants puissent être transférés d’un centre de services scolaire à un autre mais que la mesure n’est pas encore appliquée.