Manifestation au Centre de détention pour femmes.

Un conflit de travail se dessine au Centre de détention pour femmes de Joliette.

Des agents correctionnels ont entrepris de manifester en appui à deux consoeurs menacées de mesures disciplinaires pour avoir refusé d’effectuer plus que les 16,5 heures maximales de temps supplémentaire, la norme en vigueur dans l’établissement.

Le groupe compte bloquer l’accès à l’établissement tant qu’il n’y aura pas de règlement.

En entrevue au Journal L’action, Éric Prince, conseiller en communication pour la CSN a indiqué que la pandémie entraîne une hausse des demandes de temps supplémentaire.

Le président de la région du Québec pour le  UCCO-SACC-CSN, Frédérick Lebeau ajoute qu’après les 16,5 heures maximales de temps supplémentaire, les agents ne sont plus considérés comme aptes au travail.

Il leur est même interdit de conduire et se font raccompagner à la maison.

Photo: Services correctionnels Canada