Les services d’appels d’urgence de la SQ sont toujours menacés dans la région

Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec annonce que la pénurie de main-d’œuvre menace toujours les services d’appels d’urgence à la Sûreté du Québec à Mascouche. Le manque de personnel dans les centres de gestion des appels persiste ainsi que la pression sur les personnes préposées aux télécommunications.

Le président régional du SFPQ, Michel Girard mentionne qu’à Mascouche, il y a eu près une dizaine de départs depuis les dernières semaines.

La relève est difficile à trouver dans les centres de gestion des appels de la SQ parce que les incitatifs financiers sont insuffisants et que le secteur municipal offre un salaire plus élevé pour des tâches similaires au service d’appels 9-1-1.

Le SFPQ est un syndicat indépendant qui regroupe environ 40 000 membres à travers le Québec. Quelque 30 000 d’entre eux sont issus de la fonction publique québécoise et répartis comme suit : près de 26 000 employées et employés de bureau, techniciennes et techniciens et environ 4 000 ouvrières et ouvriers travaillant au sein de divers ministères et organismes. Les 10 000 autres membres proviennent du secteur parapublic.

Image par Nicola Giordano de Pixabay