Les chauffeurs d’autobus scolaires s’impatientent

Les chauffeurs d’autobus scolaires et de berlines en sont assez de la pénurie de main-d’œuvre qui frappe de plein fouet leur milieu.

Ils demandent d’urgence une hausse des salaires pour inciter de nouveaux candidats à prendre le volant. Selon eux, un taux horaire de 25 $ serait nécessaire, surtout pour compenser les horaires coupés d’impose le contexte de travail.

Voici Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la FEESP-CSN et présidente du Syndicat des travailleurs des Autobus Gil-Ber, CSN, et Patricia Rivest, présidente du Conseil central Lanaudière, CSN :

La région de Lanaudière est la plus touchée par la pénurie au Québec, ce qui crée des bris de services réguliers.

À titre d’exemple, au Centre de services scolaires des Samares, une trentaine de trajets par jour ne seraient pas offerts, faute de chauffeurs.

Il y a actuellement 10 mille 500 chauffeurs d’autobus et de berlines au Québec, et il en manquerait mille 500.

Une pétition est actuellement disponible sur le site de l’Assemblée nationale pour appuyer les revendications des chauffeurs, parrainée par la députée de Sherbrooke, Christine Labrie.

Photo : CFNJ-FM. Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la FEESP-CSN et présidente du Syndicat des travailleurs des Autobus Gil-Ber, CSN, Patricia Rivest, présidente du Conseil central Lanaudière, CSN, et Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP-CSN.