Les lacunes à l’urgence de l’Hôpital de Joliette ne semblent pas avoir été corrigées depuis la mort de Joyce Echaquan.
Un infirmier de liaison a témoigné qu’il avait présenté plusieurs recommandations dans le passé pour améliorer les pratiques, mais sans résultat.
Le jour de la mort de l’Atikamekw de 37 ans, il avait dû passer par dessus la tête de sa supérieure pour que Joyce Echaquan soit transférée en zone de réanimation en raison de son état.
La personne responsable avait refusé à plusieurs reprises le transfert.
Cet après-midi, c’est justement l’infirmière responsable qui est à la barre. Elle a affirmé qu’elle a simplement répondu aux demandes de la jeune infirmière qui s’occupait de Madame Echaquan, sans jamais aller voir l’état de santé de la patiente.
Elle ne considère pas avoir refusé le transfert, puisque l’infirmière ne lui a pas parlé de la dégradation de l’état de sa patiente.