Le recours au temps supplémentaire obligatoire (TSO) a une fois de plus été important durant la période estivale dans les établissements de santé de la région.
Avec, bien entendu, les impacts que cela occasionne.
Le reportage de Naomie Briand.
Un portrait des urgences
Les statistiques dans les urgences ont été préoccupantes tout l’été.
Si les taux d’occupation des civières dans les urgences des hôpitaux étaient à des niveaux gérables depuis lundi matin, la situation commençait à se corser à Saint-Charles-Borromée en après-midi (bilan de 15 h), alors que l’urgence venait de passer au code rouge.
Le taux d’occupation des civières au CHRDL était de 161%. Par contre 15 personnes séjournaient à l’urgence depuis au moins 24 heures. Par ailleurs, 25 patients attendaient qu’un lit se libère sur les étages pour être hospitalisés.
Pendant ce temps, à l’hôpital Pierre-Le Gardeur, on affichait un taux d’occupation de 128 %, c’est-à-dire au code jaune.
Selon le dernier bilan publié, 6 personnes séjournaient à l’urgence depuis au minimum 24 heures, 1 depuis 48 heures, et 14 patients attendaient qu’un lit se libère sur les étages.
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