Drame à Joliette : le DPCP estime que la SQ n’a pas commis d’infractions.

Après avoir examiné le rapport produit par le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), en lien avec l’événement entourant le décès d’un homme survenu le 16 mars 2021 à Joliette, le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) conclut que l’analyse de la preuve ne révèle pas la commission d’une infraction criminelle par les policiers de la Sureté du Québec (SQ).

Rappelons qu’un agent de la Sûreté du Québec a abattu l’homme pendant que ce dernier était en train de poignarder une femme dans un immeuble à logements.

Malgré les ordres des policiers, l’homme a continué de menacer de poignarder la femme.

Dans la présente affaire, le DPCP a conclut que l’agent de la paix peut, sur la foi de motifs raisonnables, utiliser une force susceptible de causer la mort ou des lésions corporelles graves s’il croit que cela est nécessaire afin de se protéger ou encore de protéger les personnes sous sa protection.  

Dès qu’ils ont pu voir ce qui se passait dans le logement, les policiers avaient de sérieuses raisons de craindre pour la vie et la sécurité de la femme.