La CNESST pointe du doigt le fabriquant d’une éperrieuse en cause dans un accident de travail mortel survenu à la ferme Sébastien Lépine de Saint-Jacques le 22 mai de l’an dernier.
La victime effectuait seul le ramassage de pierres dans un champ à l’aide de l’équipement spécialisé.
L’appareil s’est bloqué, conduisant l’ouvrier à quitter son poste et à se rapprocher de l’épierreuse pour la débloquer manuellement.
Sa manœuvre a remis en marche la machine qui a happé la victime.
Dans son rapport, la CNESST indique que la fonction d’arrêt du tableau de bord de la machine ne contrôle pas sa source d’énergie.
Le blocage interrompt ses mouvements, mais ne met pas fin à sa mise sous tension.
L’absence de cadenassage ou de contrôle de l’énergie hydraulique permet à la machine une remise en marche automatique une fois débloquée.
Une formation a été donnée aux employeurs et aux travailleurs sur l’utilisation de l’épierreuse à la suite de l’événement.