Condamné à cinq ans de pénitencier, en juillet 2023, pour avoir défiguré son ex-conjointe, Guy Benoit a obtenu sa libération conditionnelle d’office récemment.
«Compte tenu de vos traits de dépendance affective, ainsi que de vos comportements de contrôle, de jalousie et de possessivité, il demeure possible que vous reproduisiez de telles attitudes en cas de nouvelle relation ou de rupture», dans une récente décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada dont le Journal de Montréal a obtenu copie.
M. Benoit avait plaidé coupable à des accusations réduites de voie de fait grave, voie de fait, de menace de mort et bris de condition.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 19 novembre 2021 dans une résidence du 6e rang à St-Calixte dans un contexte de violence conjugale.
La dame a du être transportée à l’hôpital et y est demeurée quelques semaines. Guy Benoit a été arrêté sur place par les policiers de la SQ.
En entrevue au Journal de Montréal, la victime dans cette affaire, Stéphanie Spénard, a expliqué qu’elle garde des séquelles dont des vertiges, des migraines et des douleurs chroniques.