L’Assemblée des Premières nations demande l’abandon du projet de loi 97 sur la réforme du régime forestier.
Les négociateurs atikamekw en arrivent à la conclusion qu’après plusieurs mois de pourparlers de bonne foi, il n’existe aucune garantie que les propositions autochtones seront intégrées dans une version révisée du projet de loi qui vise à moderniser le régime forestier. Les Premières nations demandent des assurances avant de poursuivre le travail avec le gouvernement. Parmi ces assurances figurent le respect des droits ancestraux issus des traités, la mise en place d’une véritable cogestion des forêts et le retrait complet du zonage d’aménagement forestier prioritaire.
Le report de la rentrée parlementaire ainsi que le remaniement ministériel créent de l’incertitude. Le Conseil de la Nation Atikamekw demande donc un retour commun à la table à dessin et une véritable volonté du gouvernement de respecter les demandes autochtones.