La pénurie de main-d’œuvre qualifiée en enseignement se fait encore sentir et la région n’y échappe pas.
Le Journal de Montréal rapportait en fin de semaine que 61% des professeurs de l’école primaire de Saint-Calixte n’ont pas leur brevet d’enseignant.
Cette école accueille 550 élèves.
Selon celle qui a été directrice durant 6 mois l’an dernier, Mélanie Grenier, l’école répond aux critères négatifs qui peuvent nuire au recrutement d’enseignants qualifiés.
Pire encore, des enseignants sans brevet quittent parce qu’ils ne sont pas capables de suivre le rythme, malgré le programme d’insertion professionnelle mise en place par le centre de services scolaire.
Encadrer un enseignant sans brevet exige semble-t-il trois fois plus de travail qu’un prof qualifié.
Il y a donc du personnel d’expérience qui a quitté, à bout de souffle.
Le Centre de services scolaire des Samares indique que», la «priorité demeure d’assurer un accompagnement de qualité et de favoriser l’insertion du personnel enseignant afin de maintenir des services éducatifs qui répondent aux besoins.
Crédit photo Google Maps