Jamie Boulachanis, 51 ans, condamnée pour meurtre prémédité, s’est adressé, mercredi, à la Cour supérieure afin de contester ses conditions de détention.
Le pénitencier pour femmes de Joliette a augmenté la côte de sécurité de la détenue au niveau maximal en raison d’une lettre qu’elle aurait envoyé une lettre contenant de la morphine en poudre.
Celui qui était un homme et qui s’appelait John a été reconnu coupable, en 2017, par un jury, du meurtre au premier degré de Robert Tanguay en 1997.
Avant d’être arrêté, il a été en cavale aux États-Unis durant 13 ans.
En 2013, alors qu’il était en détention préventive, en attendant son procès, il s’était évadé d’un d’un fourgon cellulaire par une petite fenêtre après s’être défait de ses menottes et de ses chaînes, après avoir caché des lames de scie dans son rectum et une clé de menottes dans ses bas.
Son évasion avait été de courte durée puisqu’il s’était blessé en sautant du fourgon.
Après avoir entendu les deux parties, le juge Steve Baribeau rendra sa décision sur la requête en Habeas Corpus le 4 avril.